CleanFARMS/AgriRÉCUP : L’apprentissage en continu

Auteure : Alison Zangrilli

Alison Zangrilli est une étudiante de deuxième année en environnement et commerce à l’Université de Waterloo. À l’automne 2023, elle a passé son stage coopératif chez AgriRÉCUP.

À l’école primaire et secondaire, j’ai étudié le français. Les professeurs nous ont appris à conjuguer les verbes, à décrire nos vêtements, à commander de la nourriture, à parler de notre fin de semaine, etc. Les cours comprenaient des exercices d’écoute, d’expression orale et d’écriture. J’ai bien aimé, accompagnée d’amis, apprendre une langue que j’ai continué à améliorer au fil des ans.

En septembre dernier, j’ai relevé le défi de me joindre à l’équipe d’AgriRÉCUP. J’occupais le poste d’assistante commerciale pour le stage coopératif d’automne. Comme je l’espérais, le poste m’a offert une foule de possibilités d’apprentissages, dont une à laquelle je ne m’attendais pas du tout.

Ma présence ici tire à sa fin. Je réalise à quel point j’aurais eu avantage à profiter de mes cours de langue au secondaire. Le fait qu’AgriRÉCUP offrira aux agriculteurs davantage de programmes de récupération et de recyclage au cours des prochaines années ajoute à l’importance de maîtriser les deux langues officielles. Dans le reste du Canada, AgriRÉCUP fonctionne sous le nom de Cleanfarms.

AgriRÉCUP collabore avec des personnes de partout le Canada. Il offre un soutien en anglais et en français. AgriRÉCUP recrute des employés bilingues et les soutient afin de perfectionner la maîtrise de leur langue seconde. Ils travaillent dans ses bureaux situés dans des régions où le personnel parle à la fois l’anglais et le français. L’expérience vécue ici m’incite vraiment à continuer d’apprendre le français. Je réalise qu’une fois maîtrisée, cette langue ajoutera beaucoup d’options à mes choix de carrière.

Mon apprentissage ne s’est pas limité à la langue. J’ai été exposée aux différents systèmes de recyclage en Europe. La maîtrise du français m’aurait permis d’entrer en contact avec un plus grand nombre de personnes passionnées par l’environnement.

Mon stage coopératif chez AgriRÉCUP m’a permis de réaliser à quel point le Canada, et l’agriculture canadienne sont vraiment diversifiés. Au moment de m’occuper de nos lignes de communication du service à la clientèle, je ne savais jamais quelle serait la langue parlée par le client. Au début, j’étais intimidée, mais aussi enthousiasmée par l’imprévu. Par exemple, un appel pouvait venir d’un agriculteur de Comox en Colombie-Britannique à la recherche de solutions pour recycler le plastique d’enrubannage de ses balles. Le lendemain, j’aidais un détaillant de Spiritwood, en Saskatchewan, désireux d’organiser le ramassage de ses contenants de vrac vides.

Le temps passé chez AgriRÉCUP m’a également rappelé la grande diversité au Canada et tout ce qui me reste à en apprendre. Le personnel d’AgriRÉCUP privilégie l’acquisition constante de nouvelles compétences pour traiter de façon professionnelle les multiples différences de son secteur d’activités (langues, expressions, pratiques agricoles, styles de communication). Nous organisons des réunions hebdomadaires au cours desquelles nous échangeons des informations. D’autres rencontres du personnel, dirigées par Barry Friesen (directeur général), visent à élargir la réflexion de l’équipe.

Mon enthousiasme à apprendre et les conseils de mes collègues me motivent à travailler plus fort afin d’approfondir mes connaissances dans la salle de cours ou là où ma carrière me mènera.

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