AgriRÉCUP : Derrière les rideaux

Auteur : Priyangshi Bose

Pryangshi Bose est une étudiante en environnement à l’Université de Waterloo. Elle a passé un stage coopératif de huit mois chez AgriRÉCUP.

En posant ma candidature pour un poste coopératif chez AgriRÉCUP, je désirais connaître le fonctionnement de leurs programmes de gouvernance environnementale. Comment promeuvent-ils la durabilité au sein de l’industrie agricole canadienne? Comment contribuent-ils à éviter que les déchets plastiques aboutissent aux sites d’enfouissement? Ces huit mois m’ont appris que la mise en œuvre, la réussite et la croissance de ces programmes reposent en grande partie sur le travail d’équipe chez AgriRÉCUP. S’y ajoute la collaboration entre cet organisme et ses différents partenaires et intervenants. Malgré la complexité du processus, le résultat est gratifiant.

Au cours des premières semaines, l’étendue de l’apprentissage reliée au recyclage des plastiques agricoles m’a sauté aux yeux. Il en va de même pour la manière dont AgriRÉCUP travaille avec les fabricants, les détaillants, les agriculteurs et les recycleurs afin de mettre en œuvre ses programmes. Établir des relations entre les différents groupes d’intervenants dans les provinces s’avère assez complexe. Chacune d’entre elles possède sa propre réglementation en matière de responsabilité élargie des producteurs (REP) concernant les déchets plastiques agricoles. Par le biais des projets sur lesquels j’ai travaillé chez AgriRÉCUP, j’ai mieux compris la manière dont ces facteurs influencent l’approche de l’organisation en matière de relations avec les différents partenaires et parties prenantes.

J’ai eu l’occasion de travailler à un projet de recherche portant sur les tendances comportementales des groupes de producteurs canadiens. L’étude a permis d’analyser les méthodes préférées d’élimination des différents déchets plastiques générés par les exploitations agricoles. Elle a servi à évaluer les progrès des programmes existants, ainsi que le soutien à de nouveaux programmes permanents dans les différentes provinces. J’ai constaté la variation des données selon l’ancienneté des programmes. Ainsi, le programme permanent le plus ancien d’AgriRÉCUP, relié aux contenants (pesticides et fertilisants) de moins de 23 litres, en témoigne. En 2023, il a permis d’en recueillir 2,3 millions de kilogrammes. Autrement, ils auraient pris le chemin des sites d’enfouissement. J’ai également appris que les groupes de producteurs soutiennent de plus en plus l’introduction ou l’extension de programmes de recyclage pour davantage de matériaux. Ce fait révèle l’évolution des perspectives en matière d’élimination des déchets dans l’industrie.

Mes activités aux nombreux points de dépôt m’ont donné l’occasion d’interagir avec les agriculteurs à travers le Canada. Il s’agissait d’organiser la récupération des plastiques agricoles aux fins de recyclage. Nous avons ajouté de nouveaux points de dépôt à la liste des partenaires d’AgriRÉCUP. J’ai constaté une augmentation significative des entreprises membres. Plusieurs éléments contribuent à l’obtention de ces résultats. Mentionnons les efforts de l’équipe dévouée d’AgriRÉCUP, l’évolution de la réglementation relative à la REP, le soutien apporté par les partenaires de l’industrie à des méthodes plus durables d’élimination des déchets.

En fait, j’ai appris à mieux apprécier le travail d’équipe et la coopération nécessaires à l’élaboration et à la mise en œuvre de programmes de gestion de l’environnement. Ceux-ci visent à créer un changement positif. Je suis reconnaissante des nombreux apprentissages faits au sein de l’équipe compétente, accueillante et assidue d’AgriRÉCUP. Au moment d’entamer ma dernière année à l’université, je vais réfléchir à la manière dont je peux utiliser, dans un cadre professionnel, les compétences et les leçons apprises, afin de créer un changement positif au sein de ma communauté.

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